Quelques
informations sur l’enseignement en Lorraine durant l’enfance de Nicolas Chopin
Classement :
biographie ; Nicolas Chopin ; histoire de la Lorraine
Première partie : Aperçus historiques
(Pologne et relations franco-polonaises)
Deuxième partie : Frédéric Chopin,
questions biographiques
Troisième partie : La nationalité de
Frédéric Chopin, notamment :
Ceci est
un complément de la page Les
études de Nicolas Chopin : que
sait-on de l’’enseignement en Lorraine à l’époque de l’enfance et de
l’adolescence de Nicolas Chopin, né en
1771 et parti en 1787 pour la Pologne ?
Sources
L’alphabétisation
de la France
*Jacques
Ozouf et François Furet, Lire et écrire
L’alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, Paris, Editions de
Minuit, 1977
*Michel
Fleury et Pierre Valmary, « Les progrès de l'instruction élémentaire de
Louis XIV à Napoléon III, d'après l'enquête de Louis Maggiolo
(1877-1879) », Population, 1957,
Volume 12, n° 1, pp. 71-92
L’enseignement
en Lorraine
*Alix de Rohan-Chabot, Les Ecoles de campagne en Lorraine au
XVIIème siècle, 1969 [thèse de 3ème cycle] (lien 1 ; lien 2)
*Louis
Maggiolo, Historique de l’instruction
publique dans les Vosges avant et après 1789, Nancy, 1889
*Louis
Maggiolo, Pièces d’archives et documents
inédits pour servir à l’histoire de l’instruction publique en Lorraine,
Nancy, 1874
*Louis
Maggiolo, De la condition de
l’instruction primaire et du maître d’école en Lorraine avant 1789, Paris,
1889
*Louis
Maggiolo, Les Ecoles avant et après 1789
dans la Meurthe, la Meuse, la Moselle et les Vosges, Nancy, s. d.
L’alphabétisation
de la Lorraine à la fin du XVIIIème siècle
Selon le
livre de Jacques Ozouf et François Furet, la Lorraine fait alors partie de la
France fortement alphabétisée.
Leurs résultats
se fondent sur les signatures au mariage ; les actes de mariage comportent
les signatures de 6 personnes : les époux et quatre témoins). Par
recoupement, on constate en effet que la capacité à signer est globalement bien
liée avec la capacité à lire et à écrire (c'est-à-dire qu’en général, les gens
n’apprenaient pas à signer juste pour pouvoir frimer le jour d’un mariage).
A la fin
du 17ème siècle, les Vosges ont un taux de signature au mariage
supérieur à 30 % pour les hommes ; à la fin de l’Ancien Régime, on atteint
un taux supérieur à 90%.
Dans ces
conditions, il serait impensable que le fils d’un paysan notable dans son
village n’ait pas reçu un enseignement élémentaire de bon niveau, qui pouvait
inclure une initiation au latin, si le maître d’école le pouvait.
Enseignement
primaire
A venir
Enseignement
secondaire
Dans le
livre, Les Ecoles avant et après 1789
dans la Meurthe, la Meuse, la Moselle et les Vosges, Nancy, s. d., page 15,
Louis Maggiolo énumère les établissements d’enseignement secondaires en
indiquant parfois une date (sans doute la plus ancienne attestation) ; en ce qui concerne les Vosges, il donne le nom des établissements suivants :
Régences
Bulgnéville
1743
Charmes
1715
Châtel
1710
Châtenois
1708
Dompaire
1750
Mirecourt
(1404 ( > 1793)
Raon-l’Etape
1706
Sénaïde
[Senaide] 1760
Vittel
1710
Collèges
*Bruyères
1721
*Damblain
1678
*Épinal
1668 (> 1793)
*Lamarche
1783
*Mirecourt
1404 ( > 1793)
*Neufchâteau
1340 ( > 1793)
*Rambervillers
1613
*Remiremont
1589 ( > 1793)
*Saint-Dié
1751
Séminaire
Saint-Dié
1777
Création :
7 octobre 2017
Mise
à jour :
Révision :
Auteur
: Jacques Richard
Blog :
Sur Frédéric Chopin Questions historiques et biographiques
Page :
310 L'enseignement en Lorraine
vers 1780
Lien :
http://surfredericchopin.blogspot.fr/2017/10/lenseignement-en-lorraine-vers-1780.html
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