Classement : questions biographiques ; écrits sur Frédéric Chopin
Cette page est une annexe de la page Antoni Wodzinski Biographe de Chopin.
Le choix de citations est limité, en attendant mieux.
Le choix de citations est limité, en attendant mieux.
Page 2 : Zelazowa Wola
« Zelazowa-Wola, village
mazovien, qu’une vingtaine de werstes, à peine, séparent de Varsovie. »
Commentaire
« une vingtaine de werstes », soit environ 21 km
(la distance réelle est d’environ 50 km). Noter, page 12 : « la
comtesse Skarbek habitait alors à Zelazowa-Wola, village situé aux portes de
Varsovie. »
Pages 3-4 : les origines de Nicolas Chopin
« A droite, dans un logement
composé de trois pièces, si basses qu’on en peut toucher le plafond du doigt,
vivait au commencement du siècle, un homme d’une trentaine d’années, brun, à
l’œil vif, au visage fraîchement rasé. On le trouvait chaque soir penché sur un
livre. De temps à autre le vagissement confus d’un enfant au berceau, arrivant
de la pièce voisine, lui faisait interrompre son labeur. Ce nouveau-né était
Frédéric Chopin, et cet homme aux traits réfléchis, au regard ferme et intelligent,
Nicolas Chopin, son père, fixé depuis une vingtaine d’années en Pologne.
Qu’il fût de source nancéenne,
ou, comme l’ont prétendu quelques-uns de ses biographes, qu’il descendît d’un
nommé Szop, reître, valet ou heiduque au service de Stanislas Lesczynski, que
les aventures de son maître avaient entrainé à sa suite en Lorraine, Nicolas
Chopin n’en était pas moins Français, Français d’habitudes, de cœur et
d’esprit. Il n’avait pas dix-huit ans lorsqu’un de ses compatriotes, établi à
Varsovie, où il dirigeait une importante manufacture de tabacs, l’appela à
participer à ses travaux en qualité de teneur de livres. Nicolas ne laissait
derrière lui rien qui pût provoquer ses regrets. Ses parents ne vivaient plus.
Avec la curiosité inhérente à la jeunesse, mû par les sympathies polonaises qu’entretenait,
chez tout Nancéen, le souvenir encore vivant du bon roi Stanislas ; séduit
par la perspective d’une situation avantageuse, dominé enfin par ce penchant à
l’extraordinaire et à l’imprévu, qui est le fond même de la nature humaine, il
accueillit avec empressement les offres de son lointain ami, et il arriva en
Pologne vers le commencement de l’année 1790. »
Commentaire
Le style du premier paragraphe est proche de celui d’un
conte de fées ;
Il est évident que Wodzinski mélange faits réels (« Stanislas
Leszczynski », « manufacture de tabac », « comptabilité »)
et reconstitution personnelle, particulièrement marquée dans la phrase
« Ses parents ne vivaient plus. », qui est catégoriquement fausse (sa
mère meurt en 1794, son père en 1814) : en réalité, Antoni Wodzinski n’a
eu aucune information sur les parents de Nicolas, c’est une pure invention
(pour la vraisemblance du récit-conte).
On remarquera la mention de « Szop » (voir à ce
sujet la page La
date de naissance de Frédéric Chopin : Historiographie).
[Suit un développement sur la
situation politique de la Pologne en 1790-1791, synthétisée par la description
d’un défilé à l’occasion de la nouvelle constitution]
Page 8 : Nicolas Chopin et les événements de 1791
« Au premier rang des
curieux, accourus de tous les points de la capitale et du royaume, se trouvait
ce jeune Français, Nicolas Chopin, grisé par cette joie de tout un peuple,
répétant, lui aussi – comme il l’a souvent répété depuis – le cri national de Kro’l
z narodem, narod z kro’lem. »
Page 20 : la naissance de Frédéric Chopin
« le 1er mars
1809, à six heures du soir, Justine Chopin mettait au monde un enfant du sexe
masculin, qui reçut au baptême les prénoms de Frédéric-François, en l’honneur
du jeune comte Frédéric Skarbek, son parrain. »
Pages 161-162 : le départ de Vienne de Frédéric Chopin ;
le passeport de 1831
« Il quitta Vienne au mois
d’août de l’année 1831. L’Italie ne l’attirait pas. C’est vers Paris qu’il
tournait depuis longtemps ses regards, et que maintenant il dirige ses pas.
Sur son passeport pris pour
l’Angleterre, il avait fait ajouter ces mots : « Passant par
Paris ». Ces trois mots contenaient le secret des vingt années qui lui
restaient à vivre. Plus tard, lorsque la France et Paris étaient devenus sa
patrie d’adoption, il répétait souvent avec le sourire triste qui lui était
habituel :
― Et dire que je ne suis ici
qu’en passant ! »
Commentaire
Cette mention à propos du
passeport de 1831 n’est pas la plus ancienne (cf. le livre de Liszt).
Création : 18 avril 2013
Mise à jour :
Révision : 1° septembre 2017
Création : 18 avril 2013
Mise à jour :
Révision : 1° septembre 2017
Auteur
: Jacques Richard
Blog :
Sur Frédéric Chopin Questions historiques et biographiques
Page : 50 bis Antoni Wodzinski 2 Les Trois romans : citations
Lien : http://surfredericchopin.blogspot.fr/2013/04/antoni-wodzinski-citations.html
chopin.html
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