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lundi 10 avril 2017

284 Eve Ruggieri 2 : Nicolas Chopin

Quelques informations sur le livre d’Eve Ruggieri consacré à Chopin (2010) : comment elle évoque la vie de Nicolas  Chopin jusqu'en 1807


Classement : biographies ; Nicolas  Chopin




Troisième partie : La nationalité de Frédéric Chopin, notamment :



Ceci est la suite de la page Eve Ruggieri biographe de Chopin (2010) dans laquelle je présente l’auteur et l’ouvrage.
Les éléments biographiques concernant Nicolas  Chopin apparaissent surtout dans le chapitre 2, notamment pages 26-29, que je cite ci-dessous.
S'agissant de Nicolas Chopin, voir les pages de ce blog qui lui sont consacrées (lien).

Référence
*Chopin L’impossible amour, Paris, Michel Lafon, 2010

Texte
Les astérisques sont des appels de note.

« Page 26
Mais qui sont les parents de Frédéric-François Chopin ? Deux êtres d’horizons totalement différents, vivant en parfaite harmonie.
Nicolas  Chopin est français venu, dans des circonstances assez troublantes, chercher fortune en Pologne. Né à Marainville*, un village des Vosges au pied de la montagne de Sion*, troisième enfant d’un paysan lorrain, charron ou vigneron, selon les fortunes des récoltes, Nicolas entre au service du seigneur du lieu chez qui, depuis sa plus tendre enfance, il a coutume d’aller louer ses menus services. Le comte Michel Pac*, ancien chambellan d’Auguste III*, s’est installé là, après avoir suivi jusqu'en France son roi, Stanislas Leczinsky*, et il a confié l’administration de ses terres à l’un de ses compatriotes, Adam Weydlich*, familier de la maison Chopin au point que la rumeur publique, reprise plus tard par un grand nombre d’historiographes, veut qu’il soit devenu l’amant de Mme Chopin, Marguerite Deflin*. Toujours est-il que le 15 avril 1771, à la naissance de Nicolas, Adam Weydlich s’est intéressé de près à l’avenir et à l’éducation du jeune homme, au

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point de lui faire passer un brevet d’études secondaires*, puis, lorsque les premiers soubresauts de la Révolution française ont gagné la Lorraine*, de lui proposer de le suivre jusqu'en Pologne. Et c’est au consentement de Nicolas* que l’on a mesuré la force du lien affectif qui unissait les deux hommes car, à la vérité, les possibilités de faire fortune en Pologne sont on ne peut plus aléatoires. Convoitée depuis la nuit des temps par ses puissants voisins, la Pologne a été victime, à la fin du XVIIIe siècle, de la coalition de la Prusse, de l’Autriche et de la Russie bien décidées à se partager son territoire. Sauvagement dépecée entre 1793 et 1795*, elle a vu son dernier roi* abdiquer, puis choisir un exil misérable en Russie où il est mort. et ce n’est pas la glorieuse insurrection de Kosciuszko* qui va sauver le pays du joug de l’envahisseur : tout au plus parviendra-t-elle à préserver le sentiment national et l’orgueil de son peuple martyr.
Or ce soulèvement, Nicolas  Chopin va y prendre part*, preuve que les rumeurs* qui veulent que l’adolescent ait fui la France pour ne pas être enrôlé dans les armées révolutionnaires sont fausses : pour la Pologne, Nicolas, qui a alors dix-sept ans, sait se battre, échappant d’ailleurs de justesse à la mort*.
Le calme – tout relatif – rétabli, Nicolas  Chopin reprend l’étude de son violon, qu’il a emporté de Marainville, de sa flûte, et la lecture de Voltaire, pour qui il éprouve une vive admiration, puis il se met à la recherche d’un quelconque travail.
Le jour, il gagne sa vie dans une petite manufacture de tabac*. Le soir, il étudie ardemment. En quelques années, celui qui était parti de France avec une orthographe balbutiante et de maigres connaissances d’histoire

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parle le latin, l’allemand, l’anglais et le polonais, et possède à fond toutes les subtilités grammaticales et orthographiques du français, si bien qu’il peut envisager de donner des leçons. La Pologne connaît alors un essor intellectuel sans précédent, une soif d’apprendre inextinguible, et le français est à la mode au point que l’aristocratie trouve extravagant de dispenser ses enfants de son enseignement.
Nicolas Chopin est intelligent, il a l’esprit pratique et l’envie de s’élever socialement. Excellent pédagogue, il ne tarde pas à s’imposer à Varsovie comme l’un des meilleurs professeurs du moment, enseignant même un temps à Maria Leczynska, future Marie Waleswska*, la maîtresse de Napoléon, au destin si tragique.
Pour l’instant, elle est la compagne de jeux du jeune Frédéric Skarbek*. L’enfant s’entend à la perfection avec son précepteur et ne cesse de le louer à sa mère. Aussi, lorsque le comte Skarbek, ruiné, poursuivi par des créanciers, choisit d’abandonner sa femme pour fuir en France*, la jeune comtesse, mère de cinq enfants, propose-t-elle à Nicolas  Chopin de la suivre dans sa propriété de Zelazowa-Wola, où ses difficultés financières la contraignent de se replier. [… Paragraphes évoquant la rencontre de Nicolas avec Justyna

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…]
Pour Nicolas, c’est un beau mariage : en France, malgré la Révolution toute récente, jamais un homme de sa condition n’aurait pu convoler avec une jeune femme de cette lignée, mais en Pologne, nul ne pense à une éventuelle mésalliance tant les manières de Nicolas  Chopin en une décennie sont devenues parfaites et occultent toute trace d’origine paysanne.
Un an plus tard, Louise, leur premier enfant, voit le jour* sous d’heureux augures : Napoléon, après sa campagne de Prusse*, vient de libérer la Pologne et de créer le duché de Varsovie*, un événement qui nimbe la

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France d’un prestige particulier auprès de tous les Polonais. A Iéna*, Tilsitt*, Austerlitz* ou Wagram*, les aigles polonaises volent de conserve avec les aigles impériales. »

Notes
*Marainville : Marainville-sur-Madon, située à 25 km au nord d’Epinal et 35 au sud de Nancy ; la « montagne de Sion » (la « Colline inspirée » de Maurice Barrès) se trouve à environ 6 km à l’ouest de Marainville
*Michel Pac (Michał Jan Pac, 1730-1787) : le comte Michał Pac arrive en France vers 1772 ; il achète le domaine de Marainville en 1780. Voir la page qui lui est consacrée.
*Auguste III : sous ce nom, roi de Pologne de 1733 à 1763, simultanément électeur de Saxe (Frédéric-Auguste II de Saxe)
*Stanislas Leczinsky : Stanislas Leszczynski (Stanisław Leszczyński, 1677-1766) : roi de Pologne (1704-1709), puis exilé, gendre de Louis XV (1725), duc de Lorraine de 1737 à 1766
*Adam Weydlich (Adam Jan Weydlich, 1742-ca 1815) :. Il arrive en France en 1770. Voir la page qui lui est consacrée.
*Marguerite Deflin (1736-1794), épouse Nicolas Chopin le 17 janvier 1769
*brevet d’études secondaires : à voir
*lorsque les premiers soubresauts de la Révolution française ont gagné la Lorraine : anachronique ; le retour des Weydlich n’a rien à voir avec la Révolution française, mais est liée à la mort de Michel Pac et à la revente de la seigneurie par sa famille, installée, dans l’ensemble, à Strasbourg
*consentement de Nicolas : le départ de Nicolas vers la Pologne a lieu en 1788 (il a alors 17 ans)
*sauvagement dépecée entre 1793 et 1795 : la République des Deux Nations subit trois partages (1772, 1793 et 1795), le dernier mettant fin à son existence en tant qu’Etat
*son dernier roi : Stanislas Auguste Poniatowski (Stanisław August Poniatowski, 1732-1798), roi de Pologne de 1764 à 1795 ; détrôné par le troisième partage de la Pologne, il finit sa vie en Russie et meurt à Saint-Pétersbourg
*Kosciuszko : Tadeusz Kosciuszko (Tadeusz Kościuszko, 1746-1817), officier polonais, héros de l’indépendance américaine, dirige l’insurrection qui a lieu en 1794 après le second partage de la Pologne
*Nicolas Chopin va y prendre part : dans la Garde nationale de Varsovie (il est alors âgé de 23 ans)
*les rumeurs : fondées sur une lettre de 1790 de Nicolas à ses parents. Voir la page qui lui est consacrée
*échappant d’ailleurs de justesse à la mort : son unité aurait été relevée la veille de l'attaque de Praga (faubourg de Varsovie) par les Russes
*manufacture de tabac : Nicolas Chopin a bien travaillé à la manufacture de tabac de Varsovie, mais au début des années 1790. Voir la page qui y est consacrée.
*Maria Leczynska : en polonais Maria Łączyńska /Wontchénska/ (1786-1817) ; elle n’a donc rien à voir avec la famille Leszczynski
*future Marie Waleswska : Marie Walewska
*Frédéric Skarbek (Fryderyk Skarbek, 1792-1866), juriste et économiste, écrivain, haut fonctionnaire du royaume de Pologne ; il n’est pas le parrain officiel de Chopin, mais est tout de même considéré comme tel. Voir les pages qui lui sont consacrées.
*d’abandonner sa femme pour fuir en France : le comte Skarbek a effectivement quitté son épouse vers 1800, mais je ne crois pas qu'il soit parti en France
*Louise voit le jour : le 6 avril 1807
*campagne de Prusse : celle-ci a lieu à partir d’octobre 1806 (Quatrième Coalition) ; elle aboutit à la défaite et à l’occupation de la Prusse
*duché de Varsovie : créé officiellement au traité de Tilsit (juillet 1807), mais prévu dès la fin 1806
*Iéna : le 14 octobre 1806
*Tilsitt : il ne s’agit pas d’une bataille, mais du lieu (sur le fleuve Niemen) des traités entre la France et la Russie (7 juillet), la France et la Prusse (9 juillet)
*Austerlitz : le 2 décembre 1805
*Wagram : les 5 et 6 juillet 1809

Commentaires
Le laxisme chronologique signalé dans la page précédente est ici très important, affectant à la fois la chronologie historique et biographique. 
Quelques exemples :
1) L'auteur rattache la présence de Michel Pac à Marainville à Stanislas Leszczynski, alors que celui-ci est arrivé en Lorraine en 1737, l'époque de la naissance de Michel Pac, tout en le plaçant comme chambellan auprès d'Auguste III ;
2) Elle indique la présence d'Adam Weydlich et de Michel Pac à Marainville dès avant la naissance de Nicolas Chopin (1771), ignorant le vrai motif de leur venue en France (la crise polonaise de 1768-1772) ; leur arrivée à Marainville est nettement plus tardive ;
3) Situant correctement la venue de Nicolas en Pologne à l'âge de 17 ans (soit 1788), elle n'en évoque pas moins, à ce moment, le début de la Révolution française, et surtout l'insurrection de Kosciuszko (1794).
Il n'y a pas lieu d'insister lourdement.



Création : 10 avril 2017
Mise à jour : 12 avril 2017
Révision : 3 juillet 2017
Auteur : Jacques Richard
Blog : Sur Frédéric Chopin Questions historiques et biographiques
Page : 284 Eve Ruggieri 2 : Nicolas Chopin
Lien : http://surfredericchopin.blogspot.fr/2017/04/eve-ruggieri-2-nicolas-chopin.html








vendredi 7 avril 2017

283 Eve Ruggieri biographe de Chopin (2010)

Quelques informations sur Eve Ruggieri et sur son ouvrage consacré à Chopin (2010)


Classement : biographies ; Frédéric Chopin




Troisième partie : La nationalité de Frédéric Chopin, notamment :



Référence
*Chopin L’impossible amour, Paris, Michel Lafon, 2010

L’auteur
Eve Ruggieri née en 1939, a travaillé pour la télévision et pour différentes stations de radio, principalement du service public.
Elle est l’auteur de plusieurs livres concernant l’histoire de la musique.
Avant cet ouvrage, elle avait publié un Chopin (Paris, Michel Lafon/Jean-Claude Lattès, 1994), dont un examen sommaire (sur les chapitres 1 et 2) indique que celui de 2010 est très proche.
Note orthographique
Son nom s’écrit « Ruggieri » et non pas « Ruggiéri », comme l’indiquent à la fois la BnF (« Ruggieri, Ève ») et l’ouvrage étudié ci-dessous (« ÈVE RUGGIERI »).

Table des matières
L’ouvrage comporte 15 chapitres simplement numérotés.
Le contenu est résumé par moi

9 Chapitre 1 : Septembre 1831 (l’arrivée de Chopin à Paris)
25 Chapitre 2 : 1810-1825 (naissance de Frédéric ; biographie de Nicolas Chopin ; enfance de Frédéric)
43 Chapitre 3 : Eté 1825-avril 1827 (adolescence de Frédéric ; Szafarnia* ; Reinerz Bad ; Berlin* ; mort d’Emilie)
59 Chapitre 4 : Avril 1827- avril 1830 (demande de bourse* ; Constance Gladkowska ; premier séjour à Vienne ; concerts à Varsovie)
81 Chapitre 5 : Avril 1830-1831 (préparatifs du départ ; séjour à Vienne ; Stuttgart)
111 Chapitre 6 : Fin 1831-1834 (Paris ; Kalkbrenner...)
139 Chapitre 7 : Eté 1834-été 1836 (Carlsbad ; idylle avec Marie Wodzinska)
165 Chapitre 8 : Eté 1836-été 1837 (la séparation ; la rupture ; apparition de George Sand)
189 Chapitre 9 : Eté 1837-septembre 1838 (voyage à Londres ; début de la liaison avec George Sand)
215 Chapitre 10 : Septembre 1838-mai 1839 (voyage et séjour à Majorque ; Marseille)
237 Chapitre 11 : Mai 1839-juin 1840 (séjours à Nohant et à Paris)
259 Chapitre 12 : Juin 1840-mai 1844 (idem ; mort de Nicolas Chopin)
281 Chapitre 13 : Mai 1844-été 1845 (idem ; séjour de Louise à Nohant)
297 Chapitre 14 : Eté 1845-mars 1848 (tensions dans la famille Sand ; la rupture)
323 Chapitre 15 : Mars 1848-octobre 1849 (la révolution en France ; voyage en Grande-Bretagne ; souffrances, agonie et mort de Frédéric)
345 Epilogue : les obsèques
349 Bibliographie
Notes
*Szafarnia : deux séjours dans le domaine de la famille Dziewanowski ont lieu durant les étés de 1824 et de 1825
*Berlin : en réalité, le voyage à Berlin a lieu en 1828
*demande de bourse : en mai 1829, en vue d'un séjour d'études à l'étranger (la bourse est accordée par le ministre de l'Education, mais refusée par celui de l'Intérieur)

Contenu
C’est un livre grand public, pas très approfondi, en particulier du point de vue musicologique, assez facile à lire et pas ennuyeux.
Une qualité est la mise en évidence de certaines articulations de l’existence de Chopin.
Mais il y a aussi pas mal d'erreurs, qui auraient dû être évitées.

Erreurs et approximations
Eve Ruggieri indique la date du 22 février comme jour de naissance de Frédéric Chopin (25) ; ce n’est pas nécessairement une erreur, mais l’absence de  commentaires sur la question de la date de naissance est dommageable.

Erreurs de détail
Tout d'abord, celles (éventuellement d'ordre typographique) concernant les noms de :
*14 : « Ramorio » (Jérôme Ramorino)
*28 : « Waleswska » (Marie Walewska)
*31 : « Zwyny » (Albert Zywny*)
*38 : « Catalini » (Angelica Catalani)
*239 : « Valdemosa » (Valldemosa* (espagnol) ou Valldemossa (catalan) )
Notes
*Albert Zywny (1756-1842) : professeur de piano de Frédéric Chopin ; en polonais Wojciech Żywny, en tchèque Vojtěch Živný (il est originaire de Bohême)
*Valldemosa : c'est l'orthographe utilisée dans Un hiver à Majorque (par exemple, dans l'édition chez Michel Lévy, 1867, page 47, lien Gallica)

Erreurs historiques
*16 : « les événements de novembre [l’invasion de la Pologne par l’armée russe] »
*75 : Alexandre III, prédécesseur de Nicolas 1er
*75 : la tension « entre Moscou et Varsovie »
En revanche, page 39
*« un Mazour [danse nationale de la Masovie] » n'est pas une erreur (la mazurka (mazurek) est donnée comme originaire de Mazovie/Masovie (en polonais Mazowsze), dont les habitants  ont longtemps été appelés Mazurzy

Clichés 
*19 : « La Pologne envahie, la police russe commençait de surveiller tous les émigrés. Frédéric devait quitter Stuttgart et se mettre à l’abri. » (en septembre 1831, la police russe, qui n'avait rien à voir avec le KGB, avait des objectifs plus importants qu'un jeune musicien, dont elle ignorait probablement la présence à Stuttgart !)
*75 : « [Nicolas 1er] redoute par-dessus tout de voir la capitale polonaise, qui continue d'accueillir à bras ouverts les étrangers bannis pour leurs idées subversives, gagnée par le vent de la liberté. » (l'idée de réfugiés politiques à Varsovie à cette époque n'est pas très convaincante)

Un suivi chronologique déficient
Un problème plus important est le flou chronologique ; Eve Ruggieri donne peu de dates (notamment, pas celle des lettres qu'elle cite) de sorte que, au bout de quelques pages, le repérage devient difficile ; il me semble que des sauts chronologiques ont lieu de temps à autre : ainsi dans le chapitre 12, on a l’impression d’être à l’été 1840, quand brusquement (262), apparaît la date du « 5 juillet 1841 ».

Un relevé des dates sur les chapitres 11 et 12 donne le résultat suivant : 
236 : « 22 mai » (départ de Marseille pour Nohant, 1839)
240 : « 19 juin 1839 »
247 : « 10 octobre 1839 » (départ de Nohant pour Paris)
256 : « le 26 avril » (concert Salle Pleyel, 1841)
259 : « le vendredi 12 juin » (arrivée à Nohant, 1841)
262 : « la nuit du 5 juillet 1841 » (tremblement de terre*)

Un glissement d’une année a donc lieu entre la page 247 et la page 256, car ce concert du 26 avril date de 1841 (du reste il n'y a pas de concert public en 1840) ; c’est donc l’année 1840 qui se trouve shuntée. Ce glissement est facilité par l'absence de notation de l'année pages 256 et 259.
Note
*Le tremblement de terre de juillet 1841 est attesté par une lettre de George Sand à Auguste Martineau-Deschenez  du 16 juillet 1841 (lien) et par diverses publications, notamment dans un article du Journal du Cher du 6 juillet (lien).

La jeunesse de Frédéric
Les chapitres 3 et 4 sont particulièrement perturbés. 
Le début du chapitre 3 se réfère (44) au « baccalauréat » de Frédéric (1826), puis évoque Szafarnia (épisodes datant de 1824 et 1825), Reinerz Bad (1826), Berlin (1828), la mort d’Emilie (1827). 
Dans le chapitre 4, on part expressément de la situation consécutive à la mort d’Emilie (« Que faire, pour oublier le drame ? »), mais presque tout de suite, on se retrouve en 1829 : forcément, puisque l’année 1828 (notamment le voyage à Berlin) a été évoquée de façon anachronique. Ce n’est pas tragique, mais l’intérêt de telles manipulations chronologiques est faible !

La biographie de Nicolas Chopin
Elle est retracée, pour la période antérieure à la naissance de Frédéric, dans le chapitre 2 et subit aussi pas mal de perturbations chronologiques. 
Ce point est traité sur une page spéciale.



Création : 8 avril 2017
Mise à jour : 10 avril 2017
Révision : 3 juillet 2017
Auteur : Jacques Richard
Blog : Sur Frédéric Chopin
Page : 283 Eve Ruggieri biographe de Chopin (2010)
Lien : http://surfredericchopin.blogspot.fr/2017/04/eve-ruggieri-biographe-de-chopin-2010.html